Pistoia doit être vu de l’intérieur et de l’extérieur. En deçà de ses enceintes se trouvent les monuments, les toits rouges, les étroites ruelles médiévales : les pièces d’un puzzle qui ont permis à la ville d’être élue capitale italienne de la culture pour l’année 2017. Au-delà, les arbres, les collines et les chemins constituent le cadre de celle que les Toscans appellent la « ville des plantes ».

Le four pour le pain

Les Romains l’appelaient Pistoia, ce qui, en latin, signifie « four pour le pain ». Au début du IIe siècle avant J.-C., la ville fortifiée servait à entreposer le ravitaillement des troupes. La très animée Piazza della Sala, avec ses marchés et ses boutiques, les étals de fruits et les vitrines de gâteaux artisanaux, tout semble aujourd’hui encore vouloir remédier à cette faim d’une autre époque, tandis que les fours, tout autour, n’ont jamais abandonné leur vocation, cuire le pain. C’est la première vision qui s’offre aux visiteurs qui viennent de quitter la nature entourant la ville. Ici, la verdure épouse à merveille l’art, et les différents styles – Antiquité tardive, Moyen Âge, Renaissance – font alterner histoires et couleurs. Quand Dante évoque la ville, il fait dire à l’un de ses personnages dans L’Enfer que « Pistoia fut ma digne tanière » (L’Enfer XXIV, 122-126).

Biagio Picardi

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Nato a Lagonegro, un paesino della Basilicata, e laureato in Scienze della Comunicazione, vive a Milano. Oltre che per Radici attualmente scrive per Focus Storia e per TeleSette e realizza gli speciali biografici Gli Album di Grand Hotel. In precedenza è stato, tra gli altri, caporedattore delle riviste Vero, Stop ed Eurocalcio e ha scritto anche per Playboy e Maxim. Nella sua carriera ha intervistato in esclusiva personaggi come Giulio Andreotti, Alda Merini, Marcello Lippi, Giorgio Bocca e Steve McCurry.