L’Italie au miroir de son cinéma (Volume 1)

35.00

Du néoréalisme à l’Italie des conflits

sous la direction de Jean A. GILI
Date de parution : Février 2014
ISBN : 9791092161069
Nombre de pages : 387

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Description

Un livre consacré au cinéma italien

« Le cinéma italien est sans doute […] celui qui a le mieux témoigné d’un peuple et qui en a exprimé les affirmations exemplaires – que l’on pense au néoréalisme –, les déchirements, les souffrances et les raisons de croire en l’avenir. ».

C’est par ces mots que Jean A. Gili, introduit un livre sur le cinéma italien. Si le thème a été, et continue d’être encore largement étudié, il fait cette fois l’objet d’un traitement original, au travers d’une publication en deux volumes : un important recueil d’interviews, inédites en langue française, de celles et ceux qui ont fait le cinéma italien de l’après-guerre jusqu’à nos jours. Des entretiens menés, et c’est l’un des principaux intérêts du livre, par des journalistes qui ne sont pas uniquement des spécialistes du cinéma italien, mais de véritable « plumes », reporters, écrivains, essayistes, qui ont marqué les grandes pages du journalisme italien et international de la période : Oriana Fallaci, Alberto Moravia, Oreste Del Buono, Claudio Carabba ou encore Lietta Tornabuoni.
Il ne s’agit donc pas à proprement parler d’une « histoire du cinéma italien », ni même d’un essai critique, mais bien d’un parcours personnel et intime, au cœur des consciences, des « à-côtés », de ces grands noms du Septième art. Un recueil qui reflète – dans les réponses comme dans les questions posées – les grandes problématiques qui ont traversé la société et le cinéma transalpins. Un parcours qui fait aussi la part belle à l’iconographie, grâce à de nombreux portraits et images des tournages.

Ce premier livre aborde :

  • « Le néoréalisme » avec, entre autres, Roberto Rossellini, Giuseppe De Santis, Luchino Visconti, ou encore Totò et Anna Magnani.
  • « L’Italie du boom », autour de Federico Fellini et Marcello Mastroianni, Giulietta Masina et Claudia Cardinale ou Sophia Loren, la comédie avec Dino Risi et Mario Monicelli et les débuts du cinéma politique porté par Francesco Rosi.
  • « L’Italie des conflits » et un acteur emblématique, Gian Maria Volonté, mais aussi des réalisateurs comme Pier Paolo Pasolini, Marco Ferreri et Elio Petri, Michelangelo Antonioni ou encore le jeune Marco Bellocchio.

L'auteur

Agrégé d’histoire1, Jean Antoine Gili collabore à plusieurs revues de cinéma à partir du milieu des années 1960 (Cinéma, La Revue du cinéma, Écran2)… Spécialiste du cinéma italien, il écrit régulièrement pour la revue Positif (dont il rejoint la rédaction en 1983). À ce sujet, Ettore Scola, préfaçant son ouvrage consacré au cinéma italien, écrit : « Parmi les spécialistes étrangers du cinéma italien, Jean Gili est sûrement l’un des plus pointus, les mieux informés et les moins ennuyeux. » Il est vrai que le critique français s’est intéressé, sans préjugés, ni a priori, à tous les aspects, périodes et évolutions du cinéma italien. Des ouvrages comme L’Italie de Mussolini et son cinéma (1985) ou Le Cinéma italien à l’ombre des faisceaux (1990) défont des idées superficielles émises à propos du cinéma italien. Il a enseigné à l’université de Nice puis a soutenu sa thèse d’État en 1990 sous la direction de Pierre Milza à l’IEP de Paris. Il est professeur émérite à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne3.

Il a créé le Festival du cinéma italien d’Annecy et, avec Jean-Pierre Jeancolas, en 1984, l’Association française de recherches sur l’histoire du cinéma (AFRHC), qui édite la revue 1895.

Il a présidé, de 2001 à 2005, la commission scientifique du Patrimoine cinématographique (CNC).

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