Après Il miracolo diffusée avec succès sur ARTE en janvier 2019, Niccolò Ammaniti revient avec une nouvelle série en adaptant pour l’écran son propre roman Anna. L’intrigue, qui nous plonge dans un monde exclusivement peuplé d’enfants après qu’une épidémie a décimé l’ensemble des adultes, s’est avérée incroyablement visionnaire. Si on ne peut qu’être frappé par les échos avec la pandémie de la Covid-19, l’intérêt de la série est ailleurs : dans le voyage qu’elle nous invite à accomplir aux côtés de cette jeune héroïne, à travers les décombres d’un monde redevenu primitif, où la beauté côtoie la plus grande violence. Des personnages hauts en couleurs, tantôt cruels, tantôt émouvants, parsèment cette odyssée qui ressemble à un conte, riche de références et de symboles. Un parcours semé d’embûches qui ne cède cependant jamais à la facilité : au suspense convenu, Ammaniti préfère la découverte et la poésie, s’appuyant sur la merveilleuse vitalité de sa troupe d’enfants acteurs, livrés à eux-mêmes dans le décor somptueux des paysages siciliens. Il nous dévoile un monde plongé dans le chaos, mais à travers l’espoir indéfectible qui anime sa jeune héroïne, il suggère aussi la possibilité d’une renaissance.
Près de trois ans après Il miracolo , qui imaginait une Italie bouleversée par une madone en plastique pleurant des larmes de sang, l’écrivain Niccolo Ammaniti revient avec une nouvelle série dystopique et choc qu’il a cette fois lui-même réalisée sur la base de son roman Anna publié en 2015.
La série en six épisodes – une adaption » très libre » de l’ouvrage, selon le romancier – s’ouvre en Sicile où Anna, 12 ans et son petit frère Astor, environ 6 ans, vivent seuls comme tous les autres enfants depuis qu’un virus, « La Rouge », a rayé de la carte tous les adultes quatre ans auparavant.
Dès le 10 septembre sur Arte.tv/fr