Cela ressemble à un simple voyage qui traverse les Alpes, et pourtant tout change une fois arrivé à destination. Depuis le lac de Garde jusqu’au lac Majeur, au milieu des citronniers et des lauriers-roses, comme une invitation à découvrir le soleil méditerranéen et l’enchantement des grands lacs.

En voiture, depuis Paris, l’on y accède via Genève, à travers le col du Simplon ; autrement il y a toujours la magnifique, accueillante et exceptionnelle Côte d’Azur, pour ceux qui vivent au sud de l’Hexagone, en direction de Vintimille, puis vers le nord-est.
Pour ma part, je l’ai fait avec ma Citroën 2CV jaune en franchissant le col du Simplon de retour de Suisse. Mais peu importe d’où l’on vient, de l’ouest ou du nord, l’important est d’avoir décidé de se diriger vers les grands lacs de l’Italie du Nord, annonciateurs de la Méditerranée pour ceux qui voudraient poursuivre leur route vers des eaux ouvertes.

« Ici Napoléon but un verre de lait et paya 5 francs », peut-on lire sur la plaque d’un hôtel du col du Simplon. Evidemment, l’inscription est une trouvaille publicitaire, même s’il est vrai que Napoléon fit construire la route du col pour relier Paris et Milan. Inaugurée en octobre 1805, elle enthousiasma immédiatement les voyageurs.