Milena Agus

TERRES PROMISES

Trad. M. Faurobert
Liana Levi / 176 p. / 15 €

La terre promise, tout le monde la cherche. Pour Raffaele, de retour en Sardaigne juste après la guerre, elle se situe sur le Continent. Mais une fois là-bas, Ester, son épouse, a le mal du pays. Alors la famille y retourne. Leur fille, Felicita, s’adapte aux humeurs locales et s’initie avec la même conviction au communisme et au sexe. De ses amours naîtra Gregorio, qui trouvera sa voie dans la musique. Au fil des ans et des rencontres, ils avanceront dans leurs vies imparfaites. Pour tous, Felicita est l’indispensable pivot. Car à ses yeux les gentils ne sont pas des perdants et la terre promise est au coin de la rue. Une saga familiale décalée.

Alessandro D’Avenia

L’ART D’ÊTRE FRAGILE

Trad. Georges Zagara
PUF / 280 p. / 19 €

Alessandro D’Avenia raconte l’art d’être heureux et sa rencontre décisive avec un poète, Giacomo Leopardi, qui le lui a révélé. Leopardi a trouvé dans la poésie sa raison de vivre. Et nous ? Quelle est la passion qui peut nous permettre de nous sentir vivants à toutes les phases de notre existence ? Dans un dialogue intime et bouleversant avec le plus grand poète moderne d’Italie, Alessandro D’Avenia entremêle magnifiquement son expérience d’enseignant, sa passion de lecteur et sa sensibilité d’écrivain, pour nous accompagner dans un surprenant voyage existentiel.

Olivier Poncet

MAZARIN L’ITALIEN

Éditions Tallandier / 288 p. / 21 €

De Jules Mazarin (1602-1661), les historiens veulent retenir la figure de l’homme d’État, les prouesses du politique, la patience du diplomate, la générosité du mécène et le goût du collectionneur. Pourtant, le personnage déroute dès qu’on le ramène sur les terres italiennes qui l’ont vu naître. Questionner les liens de Mazarin avec l’Italie du Seicento permet de mieux comprendre l’homme : ils nuancent l’action du ministre, ils précisent les espoirs du mécène, ils expliquent la discrétion du chrétien.

Jean-Yves Frétigné

HISTOIRE DE LA SICILE

Éditions Pluriel / 480 p. / 13 €

Difficile d’imaginer un territoire sur lequel se sont succédé autant de civilisations brillantes et où tant de populations se sont tour à tour installées. Terre de culture d’une densité et d’une personnalité historiques très fortes mais aussi victime de nombreux préjugés, la Sicile est un objet d’histoire à part entière. Ouvrage de référence autant que compagnon de voyage, le récit documenté de Jean-Yves Frétigné – spécialiste de l’histoire italienne des XIXe et XXe siècles – n’a pas d’équivalent sur le sujet.

Javier Azpeitia

L’IMPRIMEUR DE VENISE

Trad. de l’espagnol A. Plantagenet
JC Lattès / 350 p. / 21,50 €

En 1530, près de Modène, un jeune homme rencontre la veuve d’Alde Manuce, célèbre imprimeur vénitien, pour lui montrer le texte qu’il a écrit sur sa vie, sans savoir que la véritable histoire de Manuce n’a rien à voir avec le ton épique du récit qu’il a imaginé. En effet, lorsqu’en 1489, Alde Manuce arrive à Venise dans le but de réaliser des éditions raffinées de nombreux trésors grecs, il doit faire face à des difficultés : vol de manuscrits, censure des puissants contre la diffusion de l’épicurisme, obligations commerciales du patron de l’imprimerie. Avec ironie et érudition, L’Imprimeur de Venise recrée de manière éblouissante l’origine de l’édition à travers des personnages pionniers.

Laurent Bolard

PORTRAITS D’ITALIE
LES ITALIENS VUS PAR LES
FRANÇAIS AU TEMPS DU BAROQUE

Les Belles Lettres / 288 p. / 23 €

Les voyageurs français du XVIe au XVIIIe siècle disent tous avec force la beauté et la magnificence des paysages, des villes et des ?uvres d’art. Mais seuls quelques-uns parlent des habitants, ces Italiens tels qu’ils les ont vus, fréquentés ; c’est donc à eux que s’attache cet ouvrage. Au-delà des stéréotypes et des préjugés, au-delà des conventions propres à ces récits, une Italie extrêmement vivante naît ainsi sous nos yeux. La vision globale d’un peuple est restituée, dans ses aspects physiques et son habillement, ses croyances et ses superstitions, comme dans la place de la femme au sein de la société.

Dante Alighieri

LA COMÉDIE

Trad. Kolja Micevic
Éditions Ésopie / 744 p. / 45 €

La Comédie de Dante Alighieri est depuis longtemps entrée dans la légende de l’imaginaire européen. Ce livre contient le texte intégral du poème traduit pour la première fois avec l’emploi constant de la triple rime, la terza rima, structure rythmique particulière des strophes intercalant dans un tercet une rime issue du tercet suivant, utilisée pour la première fois par Dante. Cette édition est enrichie par vingt-deux dessins de Vladimir Veličković.

Silvia Avallone

LA VIE PARFAITE

Trad. Françoise Brun
Liana Levi / 400 p. / 22 €

À Bologne, Adele, 18 ans, part accoucher, seule. Parce que l’avenir n’existe pas pour les jeunes nés comme elle du mauvais côté de la ville, elle envisage d’abandonner son bébé. Non loin, dans le centre de Bologne, le désir inassouvi d’enfant torture Dora. Autour de ces deux femmes au seuil de choix cruciaux, gravitent les témoins de leur histoire. Et tous ces géants fragiles cherchent un ailleurs où l’on pourrait entrevoir la vie parfaite. Avec un souffle prodigieux et une écriture incandescente, Silvia Avallone compose un roman poignant sur la maternité et la jeunesse italienne écartelée entre précarité et espoir.

Denny Imbroisi, Rina Nurra, Virginie Martin

LA PASTA È LA VITA

Alain Ducasse Édition / 220 p. / 26,90 €

En 65 recettes, Denny Imbroisi nous révèle les secrets les mieux gardés d’Italie. Quoi de meilleur et de plus réconfortant qu’un bon plat de pâtes ? Impossible d’évoquer la cuisine italienne sans parler de la pasta. Qu’elles soient fraîches ou sèches, leur préparation nécessite un savoir-faire bien particulier que le chef nous transmet au fil de quatre chapitres. Il dévoile ses astuces – et ses souvenirs de Calabre – pour confectionner et préparer de délicieuses pâtes, mais également des gnocchi et risotti, le tout en versions salées et sucrées.