Ne le cherchez pas sur les réseaux sociaux, ne lui demandez pas non plus de tirer des bilans. Toni Servillo n’en a pas besoin. De retour sur les écrans dans sa ville de Naples (avec un sujet fort), il nous raconte pourquoi ce qui compte, c’est « de faire un peu de bruit ».

«Quand j’étais enfant, je voyais défiler les anciens palais de la via Foria depuis la fenêtre du siège arrière de la voiture. J’imaginais que dans ces maisons vivaient les personnages des comédies d’Eduardo De Filippo, que j’aimais déjà. C’était le milieu des années 1960, je suis né en 1959, et Naples s’offrait à moi comme les coulisses d’un théâtre. »