Le Voleur de bicyclette, Miracle à Milan, L’Or de Naples, Le Général Della Rovere, la série des Pain, amour etc., pour ne mentionner qu’une infime part de l’œuvre immense que nous a laissée le grand Vittorio De Sica. À un demi-siècle de sa disparition, l’historien du cinéma Jean A. Gili revient sur cette figure incontournable du cinéma italien, pourtant injustement négligée par l’historiographie.
En écrivant ces lignes, alors que l’on s’apprête à commémorer le cinquantième anniversaire de la mort de Vittorio De Sica survenue en novembre 1974, je me souviens que je me trouvais sur les Champs-Élysées lorsque j’appris la triste nouvelle…
Agrégé d'histoire et spécialiste du cinéma italien, il écrit régulièrement pour la revue Positif. Avec la revue RADICI, Jean A. Gili a publié le trois hors-série consacrés au cinéma italien, "L'Italia au miroir de son cinéma".
Il a créé les Rencontres du cinéma italien d'Annecy, avec Jean-Pierre Jeancolas et Vincent Pinel. Il a présidé, de 2001 à 2005, la commission scientifique du Patrimoine cinématographique.