Le metteur en scène Giuseppe Tornatore (Nuovo Cinema Paradiso, La légende du pianiste sur l’océan, pour ne citer que quelques-unes de ses œuvres) arrive dans les cinémas de France avec son documentaire consacré au plus grand compositeur du 20ème siècle : Ennio Morricone.

Giuseppe Tornatore a travaillé pendant vingt-cinq ans avec Ennio Morricone. Le compositeur a en effet participé à la quasi-totalité des films du cinéaste, sans compter les documentaires, publicités et autres projets avortés. Tornatore confie :

« Pendant tout ce temps, notre amitié n’a cessé de se renforcer. Ainsi, au fur et à mesure de nos rencontres et collaborations, je me suis toujours demandé quel genre de documentaire j’aurais pu faire sur lui. Aujourd’hui, mon rêve se concrétise. »

« Il ne s’agissait pas seulement de le faire parler de sa vie et de son rapport si spécial à la musique, mais aussi de trouver des interviews et images d’archives à travers le monde, de ses nombreuses collaborations avec les cinéastes les plus importants de sa carrière. »

« J’ai structuré Ennio comme un spectacle, à travers des extraits des films qu’il a mis en musique, des images d’archives, de concerts, pour faire entrer le spectateur dans la formidable expérience artistique et personnelle du musicien le plus aimé du XX ème siècle. »

« Puis je me suis concentré sur ‘mon’ Ennio Morricone, racontant aussi la méthode très particulière avec laquelle nous avons construit notre travail, de Cinema Paradiso à La Corrispondenza. »



Prêtant leur voix au documentaire, des réalisateurs, acteurs et musiciens: de Clint Eastwood et Quentin Tarantino, aux compositeurs John Williams (Indiana Jones et Star Wars) et Hans Zimmer (Dune, Batman), en passant par des admirateurs insoupçonnés comme le groupe rock Metallica et Bruce Springsteen.

Le docu-film retrace les pas d’Ennio du conservatoire aux scènes hollywoodiennes, jusqu’à l’Oscar d’honneur (tardif) en 2007 et un autre Oscar pour la meilleure bande originale en 2016 pour Hateful Eight de Quentin Tarantino.

La filmographie de Morricone comprend plus de 70 films, notamment les westerns de Sergio Leone, qui l’a engagé pour la bande originale de son premier western, Une poignée de dollars, en 1964.