Nous avons déjà eu l’occasion, par le passé, de parler des portiques de Bologne, mais cette fois c’est différent : ils sont sur le point de devenir, espérons-le, « une réalité unique au monde ». Et le maire de la ville n’est pas le seul à le dire : en effet, les arcades représentent la candidature italienne à la liste du Patrimoine de l’UNESCO pour l’année 2020.

Il est évident et sans doute aussi compréhensible que lorsque l’on parle de Bologne à l’étranger, les gens pensent immédiatement à la patrie des tortellini in brodo et des tagliatelle al ragù. Ce n’est pas faux. On pense aussi à la musique et à la longue liste d’auteurs-compositeurs-interprètes qui sont originaires de la ville : de Lucio Dalla à Francesco Guccini, en passant par Gianni Morandi ou Vasco Rossi. Ou bien, on la décline en parlant de ses « tours » : celle d’Asinelli et celle de Garisenda, par exemple. À l’époque de la floraison des tours, on en comptait même jusqu’à 100, mais seulement 22 ont survécu. Quant à la Bologne universitaire, la plus ancienne du monde occidental, elle compte des milliers d’étudiants.

Flavio Apriglianese