Pendant la longue période médiévale de la Toscane rurale, les petites églises romanes furent le principal point de ralliement des populations. RADICI vous propose un itinéraire inhabituel sous le signe des pievi, ces circonscriptions territoriales et religieuses qui étaient dirigées par une église rurale. Ce voyage exige de la patience et l’utilisation d’une carte ou du navigateur, mais le résultat sera à la hauteur des efforts. Parce que ce n’est qu’en marchant que l’on trouve son chemin.

Une route blanche qui monte, un cyprès pour indiquer la direction. Après le virage, une abside ronde, percée par des fenêtres à baie unique et construite avec des pierres carrées. Sur le côté, la tour romane du campanile. Autour, des cigales et des collines. Quelques fermes isolées au milieu des champs labourés. Telle est l’une des images de la quiétude solennelle de la nature toscane.
La présence de si nombreux centres historiques, avec les deux pôles que sont Florence et Sienne, fort bien situés géographiquement, et des villes autrefois glorieuses comme Pise, Lucca et Arezzo (sans oublier San Gimignano, Volterra et Cortona, pour remonter jusqu’à la période étrusque), font apparaître la Toscane comme un réseau parfait de centres urbains plus ou moins grands, organisé dans un rapport harmonieux entre villes principales, communes libres, bourgs, avant-postes fortifiés, guets sur les sommets, refuges pour les voyageurs et points de contrôle des routes, cols, vallées, fleuves, côtes et frontières. Et, partout, le blason médicéen.

STEFANO ZUFFI