Parmi les mille voix qui se lèvent pour soutenir les professionnels de la santé et tous ceux qui risquent aujourd’hui leur vie pour nous assurer le quotidien, ne doit pas manquer notre hommage aux victimes. Aux hommes et aux femmes qui n’ont pas survécu.
Dans cette optique, les paroles que j’ai entendu hier par le Secrétaire Général de l’ONU, António Guterres, qui a parlé aux journalistes accredités par vidéoconférence, donnent l’ampleur de l’alarme :

« Si nous laissons le virus se propager comme un feu, en particulier dans les régions les plus vulnérables du monde, il tuera des millions de personnes. Nous sommes confrontés, depuis 75 ans de la naissance des Nations Unies, à une crise sanitaire mondiale différente de toutes les autres dans l’histoire, qui infecte l’économie mondiale. Une récession mondiale, peut-être d’une taille record, est presque une certitude », a-t-il ajouté. « C’est clair, nous sommes dans une situation sans précédent et les règles normales ne s’appliquent plus. Notre monde doit faire face à un ennemi commun. Nous sommes en guerre contre un virus », a déclaré Guterres. « C’est un moment qui exige une action politique coordonnée, décidée et innovante de la part des principales économies mondiales » – a-t-il ajouté -. « Nous devons reconnaître que les pays les plus pauvres et les plus vulnérables seront les plus affectés par cette crise »

Face à ces paroles, pensons à rester dans la maison qui est le geste plus simple à faire dans l’immense océan des besoins. Nous ne pouvons pas nous plaindre de devoir rester confinés à la maison alors que la vie de millions de personnes est en jeu. La globalité du virus rappelle à chacun de nous que même le battement d’ailes d’un papillon à New York affecte le destin d’hommes et femmes vivant en Inde ou ailleurs. Nous sommes devenus une seule famille. Courage notre effort est le moins compliqué à mettre en pratique. Et puis, nous n’avons plus d’excuses

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Rocco Femia, éditeur et journaliste, a fait des études de droit en Italie puis s’est installé en France où il vit depuis 30 ans.
En 2002 a fondé le magazine RADICI qui continue de diriger.
Il a à son actif plusieurs publications et de nombreuses collaborations avec des journaux italiens et français.
Livres écrits : A cœur ouvert (1994 Nouvelle Cité éditions) Cette Italie qui m'en chante (collectif - 2005 EDITALIE ) Au cœur des racines et des hommes (collectif - 2007 EDITALIE). ITALIENS 150 ans d'émigration en France et ailleurs - 2011 EDITALIE). ITALIENS, quand les émigrés c'était nous (collectif 2013 - Mediabook livre+CD).
Il est aussi producteur de nombreux spectacles de musiques et de théâtre.