Laura Fournier-Finocchiaro

L’UNITÉ ITALIENNE RACONTÉE

Vol. 1 / Interprétations et commémorations
Presses universitaires de Caen / 220 p. / 18 €
Vol. 2 / Voix et images du Risorgimento
Presses universitaires de Caen / 262 p. / 18 €

 

27 contributions de qualité, provenant des meilleurs spécialistes italiens et français (P. Milza, J.-Y. Frétigné, M. Ridolfi, F. Attal, M. Fournier-Finocchiaro, M. Colin…) permettent de faire le point sur les débats et les thèmes de réflexion issus du processus unitaire italien. De plus, les ouvrages proposent des comptes-rendus de livres. Politique (Mazzini, Garibaldi, franc-maçonnerie, politique de commémoration, réflexion sur le Risorgimento chez les intellectuels antifascistes), littérature (De Amicis, Verga), musique (Verdi, musique instrumentale), théâtre (Martone), poésie (poésie patriotique féminine) et peinture risorgimentale forment un ensemble qui intéressera bien des lecteurs de RADICI.


 

Charles Beaud

L’HISTOIRE DE L’ITALIE À TRAVERS L’ŒUVRE D’ETTORE SCOLA

Editions LettMotif / Collection Thèses / 180 p. / 18 €

 

Cinéaste et scénariste majeur de la comédie italienne, Ettore Scola est l’auteur de films qui font pleinement partie du panthéon du cinéma italien. L’Histoire contemporaine de son pays (du fascisme au miracle économique), mais aussi l’évolution artistique du cinéma italien, constituent des thèmes centraux de son cinéma. Une cinématographie qui se caractérise par une grande variété formelle, une profonde fantaisie et une représentation très cohérente de l’histoire et de la société italiennes.


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EMPREINTES ITALIENNES, IMMIGRATION À MARSEILLE 1830-1960

Lieux Dits Editions / 136 p. / 19 €

 

Le cosmopolitisme marseillais évoque aujourd’hui une population bigarrée évoluant autour du port colonial, mais aussi l’histoire récente de la région, où les migrants sont largement issus d’Afrique du Nord. C’est oublier que, pendant longtemps, ce sont nos voisins transalpins qui ont occupé le devant de la scène jusqu’à représenter près du quart de la population marseillaise au début du XXe siècle. Marseille et sa région, sont, avant tout, des terres où les Italiens ont laissé leurs empreintes. C’est leur histoire, des années 1840 aux années 1940, que ce livre vous fera découvrir. En laissant une large place aux sources et témoignages, les auteurs tentent d’en écrire d’autres facettes, en réinterrogeant le processus d’intégration.


 

Jean-Noël Schifano

E. M. OU LA DIVINE BARBARE

Albin Michel Jeunesse / 38 p. / 13,50 €

 

Rome, novembre 1984-novembre 1985. Peut-on tout se dire, dans la tendresse amoureuse qui, quelques jours durant, laisse à découvert les secrets les mieux gardés de deux vies, en miroir l’une de l’autre ? Le jeu secret quand la vie et l’amour ne tiennent qu’à un fil : aveu contre aveu. Que se passe-t-il d’essentiel entre Elisa Morante, qui survit un peu de temps encore à son suicide, et son traducteur, Jean-Noël Schifano, surnommé Giannatale, qui désire, après l’œuvre, traduire la plus voilée des vies ? Mi-confession impudique, mi-portrait de femme et d’écrivain, ce livre permet d’en apprendre beaucoup sur l’auteure de La Storia.


 

Philippe Ridet

L’ITALIE, ROME ET MOI

Flammarion / 200 p. / 18 €

 

Dans son essai, Philippe Ridet, correspondant du Monde à Rome, « appronfondit le genre des impressions d’un touriste, en creusant le répertoire des lieux communs, des préjugés incontournables. Mais attention : rien de prévisible dans tout cela. Qu’il voltige sur les politiques, qu’il décrive le festival de San Remo ou l’éternel désespoir sicilien, qu’il s’exerce sur les pâtes ou sur les hôtels en bord de mer, qu’il nous entretienne par des notations de style sur le pull-over du patron de Fiat Sergio Marchionne ou sur les revers de vestes année quarante de Lapo Elkann, l’auteur nous livre toujours un regard inattendu et libérateur. »


 

Nicola Pugliese

MALACQUA

Editore Tullio Pironti / 152 p. / 11,90 €

La storia editoriale di un mitico romanzo del secondo Novecento su Napoli, finalmente in ristampa . È Napoli la vera protagonista di Malacqua. Per le antiche strade, i quattro giorni di pioggia alimentano una suspense da libro “giallo”, applicata alle ragioni dell’esistenza. Della tradizione letteraria meridionale l’autore riprende e rinnova gli umori sanguigni, il gusto del fantastico, trattandoli con una consapevolezza lucida, e fin crudele. Questo piccolo capolavoro è stato accostato a Cent’anni di solitudine di Márquez e alla grande tradizione del Novecento europeo con Joyce e Kafka.