Mimmo Lucano a encore gagné.
Et Matteo Salvini a encore perdu.
Cette fois, pour de bon.
Le Conseil d’État italien vient d’établir, au-delà de tout doute raisonnable, que le Ministère de l’Intérieur, à l’époque sous les ordres de Matteo Salvini, n’avait aucune raison ni justification d’exclure la ville de Riace du système SPAR (Système de protection pour les demandeurs d’asile et les réfugiés) et d’annuler les financements à l’administration pour l’accueil des migrants.
Après le TAR (Tribunal Administratif Régional) de Reggio Calabria, le Conseil d’État donne lui aussi raison à Mimmo et tort à Salvini, rétablissant ainsi une vérité tardive, douloureuse, attendue depuis des années.
Où sont passés ceux qui dépeignaient le maire de Riace comme un criminel ?
Où sont passés ceux qui parlaient d’abus, d’escroqueries, de « clandestins » ?
La vérité et la justice finissent toujours par gagner.
Que quelqu’un rende à cet homme la dignité qui lui a été jusqu’alors refusée. Et à Riace cette utopie d’humanité qu’ils ont voulu effacer.
Du côté de Mimmo Lucano. Toujours.
Dans le prochain numéro de RADICI, un article en exclusivité de sa fille, Martina Lucano.
Vive l’humanité belle et courageuse !

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Lorenzo Tosa, 35 anni, giornalista professionista, grafomane seriale, collabora con diverse testate nazionali scrivendo di politica, cultura, comunicazione, Europa. Crede nel progresso in piena epoca della paura. Ai diritti nell’epoca dei rovesci. “Generazione Antigone” è il suo blog.