Romancier, nouvelliste, biographe et dramaturge, Vincent Engel est aujourd’hui considéré comme l’un des principaux auteurs en Belgique francophone. Il a pris sa plume pour la revue RADICI.
J’aime cette expression italienne : « sauter dans le char du vainqueur ». Elle correspond parfaitement à ce que Salvatore Satta analyse dans son De Profundis, où il tire le bilan de vingt années de fascisme et explique pourquoi le peuple italien a voulu la défaite ; Mussolini, après avoir construit son régime sur l’aspiration à la guerre – mais ses guerres, jusqu’en 1940, étaient sans risque réel –, a refusé d’entrer en guerre aux côtés de l’Allemagne et ne l’a fait que lorsque la victoire de cette dernière semblait assurée.
Professeur de littérature contemporaine à l'Université catholique de Louvain et d'Histoire des Idées et de Formes Littéraires à l'IHECS, il a écrit de nombreux essais, romans, nouvelles et pièces de théâtre. Il est aussi critique littéraire et chroniqueur ; à ce titre, il a collaboré avec Le Soir, Victoire, et Mint en radio. Depuis 2014, il collabore avec La Première, en tant que chroniqueur dans plusieurs émissions.