Romancier, nouvelliste, biographe et dramaturge, Vincent Engel est aujourd’hui considéré comme l’un des principaux auteurs en Belgique francophone. Il a pris sa plume pour la revue RADICI.

Dans ce numéro de Radici, la chronique de Lorenzo Tosa est optimiste : trouver dans certains événements forts de cette année italienne des raisons d’espérer. Des événements qui signent à la fois le courage et le respect des valeurs humanistes.
Avant d’être italienne, la Péninsule fut romaine. Avant d’être Renaissant, l’humanisme fut antique. Grec d’abord, romain ensuite. L’Empire romain, avec ses torts et ses faiblesses, avait sa puissance. Je ne parle pas de la puissance militaire, sans comparaison à l’époque, comme « l’Empire américain » aujourd’hui (ou plutôt hier) ; je parle de sa capacité à absorber les populations conquises, à les intégrer, à leur offrir sans discuter une nationalité qui permettra à certains de ces « barbares » de devenir des acteurs de premier plan dans l’organisation de l’Empire, jusqu’au trône impérial.

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Professeur de littérature contemporaine à l'Université catholique de Louvain et d'Histoire des Idées et de Formes Littéraires à l'IHECS, il a écrit de nombreux essais, romans, nouvelles et pièces de théâtre. Il est aussi critique littéraire et chroniqueur ; à ce titre, il a collaboré avec Le Soir, Victoire, et Mint en radio. Depuis 2014, il collabore avec La Première, en tant que chroniqueur dans plusieurs émissions.