Le 25 janvier dernier, Giuseppe Conte, président du Conseil italien depuis le mois de mai 2018, a cédé la place à l’ancien président de la Banque Centrale Européenne Mario Draghi, appelé au secours du pays. Lorenzo Tosa revient sur cette pratique très italienne, qui consiste, durant les moments de crise, à s’en remettre à l’ « homme providentiel ».

Vingt heures ont sonné depuis peu, ce soir du 2 février 2021. L’Italie tout entière est assise dans son salon, un œil sur le dîner qui mijote sur le feu, un autre sur l’énorme miroir de style Rococò dont le reflet projette le majestueux lampadaire Rezzonico en verre de Murano et en cristal, qui surplombe le Salon des fêtes du Quirinal. Dans quelques minutes, le président de la République Sergio Mattarella fera son apparition depuis le rideau rouge de l’arrière-plan et il dira ce nom. Oui, précisément celui-là.

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Lorenzo Tosa, 35 anni, giornalista professionista, grafomane seriale, collabora con diverse testate nazionali scrivendo di politica, cultura, comunicazione, Europa. Crede nel progresso in piena epoca della paura. Ai diritti nell’epoca dei rovesci. “Generazione Antigone” è il suo blog.